Après avoir vendu des viennoiseries et organisé une tombola, notre classe (BTSA AP2) est partie en voyage 3 jours (du 21 au 23 septembre) dans les Pays de la Loire. Sur les traces des architectes paysagistes de Chaumont sur Loire, du Parc Floral de La Source d’Orléans, du château de Chambord et du château de Versailles, nous avons pu explorer les différentes facettes des jardins paysagers.

            Nous sommes arrivés au Festival des Jardins de Chaumont sur Loire le jeudi midi par un temps radieux. Les jardins se suivaient sans jamais se ressembler. Il était courant de passer d’un jardin à la française à un jardin japonais. En sortant des allées principales, il était aisé de se perdre dans ce dédale d’aménagements. Beaucoup de massifs portaient des camaïeux de violet (nous en avons presque fait une overdose). Après avoir visité la quasi-totalité des jardins, nous prenions plus de temps à apprécier le végétal à sa juste valeur. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la vallée des Brumes. Nous avions l’impression d’être totalement coupé du monde extérieur dans la fraîcheur d’une forêt luxuriante.

Le lendemain matin, nous nous sommes rendus au parc floral de la Source situé à Orléans. Entretenu par une douzaine d’agents, ce site est géré en gestion différenciée. Dans l’ensemble, cet espace vert de 35ha est très intéressant à visiter, si l’on rajoute l’intérêt de la serre aux papillons et de quelques oiseaux tropicaux.

            Nous avons mangé dans une brasserie d’Orléans où le son des tambours rythmait notre repas. En arrivant au château de Chambord, il nous a été expliqué que nous n’avions que trois quart d’heure pour visiter les bâtiments et les jardins. Même au pas de course, nous sommes sortis de cette visite avec des étoiles plein les yeux.

            Après notre dernière nuit à Blois, nous avons fini par arriver au château de Versailles pour visiter les jardins. La majorité d’entre nous a redécouvert les jardins après les avoir parcourus une première fois. La magie des grandes eaux musicales nous a fait voyager à travers les siècles, nous rappelant un instant le génie d’André Lenôtre. En se baladant d’un bosquet à l’autre, les fontaines étaient plus belles les unes que les autres. En tant que « professionnel du métier », nous étions ébahis de la qualité d’entretien par rapport à la surface des jardins.

            Grâce à ce voyage, notre vision du métier ainsi que des célébrités qui nous ont précédés dans ce domaine, ont renforcé notre volonté à défendre cet art qu’est l’aménagement paysager.

                                                                       Amélie SAPART, Enora DUFRESNES